Henri Aeby Editions


Un parcours particulier

Curieux de tout, intéressé et étonné par tout. Amoureux de la beauté sous toutes ses formes. Henri Aeby a eu une vie hors du commun. Doté d’une mémoire quasi photographique. Audacieux, un peu aventurier. Il relèvera tous les défis. Touche à tout, il pratique le patin à glace, quelques sports aquatiques : nage, ski nautique et la plongée sous-marine, Il a pratiqué pendant près de trois ans le   karaté et full contact. Puis il passe son brevet de pilote et s’adonne puis au golf. Il passe de la bicyclette aux motos grosses cylindrées. On dira qu’il est insouciant. En réalité il ne pense pas aux risques imprévus. Il sait anticiper les différents aboutissements de ses décisions.

 

Né le 18 août 1942

. La famille Aeby s’installe à Genève en 1944

. En période de guerre et d’après-guerre. Le prénom Heinz, prononcé à la germanique, ressemblait beaucoup à Hans. Les enfants, cruels, le chahutaient beaucoup, le traitant de nazi. Il lui a été alors attribué le surnom de Henri.

  • 1957, après un apprentissage de commerce, il part effectuer un stage de quelques mois en Allemagne, à Cologne. Il y restera quatre ans, jusqu’en été 1961. Il rencontre Jeanette qui deviendra son épouse

 

Il se lance, avec un ami, dans l’importations de moquettes et de produits de literie. L’association équipa un cinéma à Genève avec des milliers- de mètres de moquette Ils eurent un succès relatif avec de 

  • 1962, il rejoint une petite entreprise de produits laitiers en tant que responsable financier.
  • 1964, mariage avec Jeanette, avec laquelle ils auront deux fils. Il se lance dans la peinture et réalise une soixantaine de tableaux qu’il revendra avec succès. La même année, il devient chef de service dans une importante société de vente par correspondance. Il en deviendra directeur en 1966. Il fera partie de. l’équipe de marketing européenne du groupe, en préparant des actions Il abandonne la peinture, l’esprit commercial ayant pris momentanément le dessus sur son esprit artistique.
  • 1970, suivant son besoin de défis, avec femme et enfants, ils déménagent à Barcelone. Henri est devenu directeur d’exportation d’une fabrique de matériel audio : tourne-disques, hauts parleurs, chaînes stéréo, amplificateurs. L’entreprise avait trois clients. A l’étranger, à son entrée en fonction. Deux ans plus tard, la marque était présente dans 49 pays.
  • Fin des années 70, l’entreprise a été rachetée par un groupe allemand. Fin de contrat La compagnie allemande souhaitant utiliser sa structure commerciale.

. Juillet 1972, retour à Genève. La famille s’établit à Veyrier qu’elle ne quittera plus. Il continue sa tâche, qui pouvait s’effectuer depuis la Suisse.

  • Création d’’une société, (Relinter S.A.), de distribution d’aiguilles de tourne-disques, de saphirs, de diamants et de têtes de lecture. En peu de temps la société devient leader en Suisse romande et est bien placée en Suisse alémanique.
  • Il revend la société et s’achète un avion, un Piper PA 28. Il volera un millier d’heures. Il refait la route que qu’Henri Guillaumet avait créée : rejoindre le Sénégal en passant par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie.
  • Début des années 80, il lance une grande action dans toute la Suisse, pour promouvoir la vente des yo-yo « Russel. ». Il fait venir des champions de yo-yo Pérou dont la tâche était de se poster non loin des écoles et des places publiques pour faire des démonstrations de leur savoir-faire, incitant ainsi les passants à tenter de faire un essai gratuit, permettant de gagner des tee shifts ou d’autres prix, qui avaient été offerts par des sponsors, alimentant l’intérêt des enfants. Le succès a été fulgurant. Bilan : 750.000 yo-yo vendus en quelques mois. Il importe du Brésil des reproductions d’art colombien, qu’il vendra avec un succès mitigé. Il faut dire qu’il y en avait 10 tonnes…

S’en suivit quelques années de voyages avec l’avion en Europe et au Maroc. Puis l’argent venant à manquer, il enchaîne de petits boulots : de la menuiserie, du laquage et de la peinture en bâtiment.

  • Il devient « ingénieur conseil en organisation d’entreprises dans la succursale de Genève d’une société basée en Belgique. Son efficacité lui permet de se hisser après moins d’un an au poste de directeur de la division « gestion ».
  • Après une mésentente avec la direction générale il prend la porte et se retrouve au chômage.
  • Il est engagé pour diriger un salon professionnel : le SITEV, à Genève et à Détroit. Il s’intègre rapidement dans le milieu relativement fermé de l’automobile. Il représente même le sponsor d’un pilote de formule1 (Philippe Alliot), à l’occasion du Grand Prix de Detroit.
  • Après quelques années, il est approché par un syndicat des entreprises allemande du domaine de l’énergie. Pour en être l’organisateur- Il relève ce nouveau défi et crée une société. Il entreprend la constitution d’une équipe solide pour faire face aux différents besoins de cet immense projet. Pour se faire la main, il crée une association (PARASITI) dans le but d’accomplir un rêve : organiser une exposition/congrès pour la protection des végétaux et les animaux, excluant l ou pour le moins limitant l’utilisation de produits chimiques. L’association connait un grand succès : les ministres de l’agricultures, les chercheurs des universités, professeurs de polytechnique. Les organisations, la FAO, l’INRA et de nombreux centres de recherches rejoignent l’association. L’événement s’est tenu à Genève. Ce fut un grand succès sur le plan scientifique mais un nul sur le plan financier. Les géants de la chimie ne voyaient pas d’un bon œil ce projet, en avance sur son temps.
  • Parallèlement au démarchage d’exposants potentiels pour le salon ENERGIE et attends l’aide promise par l’association allemande. Hélas, les pressions des grandes compagnies allemandes boycottent le projet, souhaitant que cette exposition se tienne en un autre lieu. Ce fut un fiasco financier.
  • La même année, il créa une association pour le développement du golf et créa un salon du golf qui se tint deux fois é Genève et une fois à Barcelone.
  • L’association sponsorisa également des tournois de golf.
  • Le catalogue des salons du golf fut transformé, avec un associé, en un magazine, Golf & Sports Events, qui devint rapidement le magazine de golf leader en Suisse.
  • 203, il vend sa part du magazine et durant 5 ans, il organisa des tournois de golf en Suisse et au Maroc pour le compte de la Royal Air Maroc et pour la des banques suisses en France. Il emmène des groupes importants de golfeurs au Sri Lanka .
  • Il devint président de l’association des journalistes suisses de golf et membre du comité de ‘association suisse de seniors golfeurs.
  • 2008 création d’un nouveau magazine : « OÙ Magazine » (Où partir, où dormir, manger et où jouer au golf.
  • 2016, il vend son magazine.

· Il continue sa tâche, qui pouvait s’effectuer depuis la Suisse.

0